Engendrant un investissement conséquent, le remplacement de chaudière nécessite de considérer plusieurs détails. Malgré son coût élevé, cette démarche est éligible à plusieurs aides. Mis en place par l’État et certaines entités privées, les financements incitent les propriétaires à utiliser des dispositifs économiques et écologiques. Pour obtenir ces appuis, les acquéreurs doivent se soumettre à des types de combustible et d’appareil.

La chaudière à condensation, éligible au crédit d’impôt

Fonctionnant suivant un mécanisme particulier, la chaudière à condensation collecte la vapeur d’eau du gaz de combustion. La chaleur générée par cet état liquide alimente efficacement le dispositif. Peu énergivore, la chaudière à condensation pourvoit une réduction de 20 à 30 % de la consommation énergétique. Remplacer son ancienne chaudière par ce système peut donner droit à un crédit d’impôt. Celui-ci est estimé à 30 % des dépenses relatives à l’acquisition du nouvel appareil. Entrez sur www.machaudieregratuite.fr/ pour plus d’informations sur le changement de chaudière. Pour obtenir ce privilège, les propriétaires devront choisir un dispositif à haute performance énergétique avec un rendement saisonnier supérieur ou égal à 90 %. Inspectez les caractéristiques techniques du système avant de procéder à l’achat. Toujours pour ce type d’appareil, les acquéreurs peuvent bénéficier d’autres appuis financiers, dont les aides de l’Agence national de l’habitat (ANAH) et la prime énergie.

Notez que la mise en place des différents financements liés au remplacement de chaudière vise essentiellement à mettre fin aux appareils au fioul. Hormis les aides citées précédemment, il y a le crédit d’impôt de 50 %. Celui-ci est accordé pour la dépose d’une cuve à fioul. Par ailleurs, la prime « Coup de pouce économies d’énergie » est octroyée sous clauses de revenus.

La chaudière à basse température et la pompe à chaleur

Comme son nom l’indique, la chaudière à basse température fonctionne avec de l’eau à 40/60 °C. Elle pourvoit une économie d’environ 15 %. Son niveau de rendement est estimé à 90 %. Cet appareil promet une ambiance thermique agréable. Plus énergivore que le dispositif à condensation, il tend à disparaître petit à petit.

Simple de fonctionnement, la pompe à chaleur retient les calories de l’air extérieur pour les convertir en chaleur. Celle-ci est ensuite propagée dans le circuit de chauffage central d’intérieur. Si le système est intégré à l’installation du chauffage central existant (au gaz ou au fioul), on parle de pompe à chaleur d’appoint. Malgré son tarif élevé à l’achat, cet appareil constitue un investissement rentable sur le long terme. Le prix onéreux à l’acquisition est rapidement compensé par les économies d’énergie générées au fil des mois. Un coefficient de performance très élevé implique une faible consommation d’énergie. La mise en place d’une pompe à chaleur n’engendre pas toujours de lourds travaux. Le propriétaire n’est pas obligé de remplacer le circuit intégral du dispositif. La pompe à chaleur peut fonctionner avec les radiateurs et circuit de chauffage existants. Nécessitant un entretien annuel, cet appareil est éligible au crédit d’impôt.

La chaudière au bois, un choix écologique et économique

Considéré comme écologique, le bois est un combustible respectueux de l’environnement. Il émet peu de gaz carbonique dans l’atmosphère. Cette énergie renouvelable est d’ailleurs économique. Elle est proposée moins chère sur le marché. Efficace en termes de chauffage, ce combustible affiche un bon rendement énergétique. La chaudière au bois se décline en plusieurs types, pour ne citer que la chaudière au bois bûche et le système à granulés. Doté d’une réserve reliée au foyer, le second bénéficie d’un mécanisme d’alimentation automatisé. La chaudière au bois bûche est disponible en plusieurs technologies (inversée, classique, tirage forcé…). Elle requiert une gestion manuelle du combustible. Avant de choisir ce type de combustible, assurez la bonne étanchéité de la chaudière afin de limiter l’émission de particules fines. Celles-ci sont jugées particulièrement toxiques.